Henri adore rire et faire rire. Ainsi, lorsque Rose s'amuse aux dépens d'Henri dans la classe, le garçon n'est pas du tout incommodé, au contraire, car il est heureux de pouvoir changer l'humeur de la fillette qui fait souvent des crises de colère. Au contact de Marthe, son éducatrice au service de garde, Henri apprend que son peuple, les Innus, est surnommé "le peuple rieur" et que le rire l'a aidé à traverser des moments difficiles. Tous deux sont du même avis que "le rire guérit tout" (p. 20). [SDM]

Un album pétillant, dont la trame est quelque peu décousue, à la manière d'un récit d'enfant. On aborde ici l'autodérision et le pouvoir contagieux du rire qui permet de dédramatiser certaines situations. C'est notamment pour apaiser la colère de Rose qu'Henri s'amuse à faire rire de lui par la fillette. La mère console son garçon croyant qu'il est victime de railleries, tandis qu'il la rassure en lui expliquant ses intentions. On glisse au passage un clin d'oeil aux Premières Nations à travers le personnage de Marthe, qui, tout comme Henri, a le rire facile. Le récit s'accompagne de magnifiques illustrations composées de dessins, de collages et d'assemblages numériques, où l'on observe le jeune protagoniste au coeur de diverses scènes cocasses. L'ouvrage se termine par quelques informations portant sur le rire ainsi que la traduction de mots appartenant à la langue innue. [SDM]