Suite de ##Les bois magiques## publié dans la même collection. Ahonque s'est embarquée sur le bateau de Cartier avec Pierre. Quelque 50 ans plus tard (1584), grâce aux bois magiques du grand cerf (cf. premier épisode), ils ont toujours 11 et 12 ans. Ahonque veut retourner chez elle. Pendant ce temps, La Marie de Saint-Vincent mouille près de Tadoussac. Les Basques sont à la chasse à la baleine. Elles sont au rendez-vous. L'une d'elles est avec son petit. Elle échappe à la baleinière du cruel Detcheverry. Le lendemain, retardée par son rejeton, elle est blessée à mort. La vengeance de l'homme ne s'arrête pas là, il veut le baleineau. Les deux héros ont trouvé place à bord d'un morutier que la tempête drosse sur les rochers des côtes de Terre-Neuve. Pierre et Ahonque, qui se sont cachés dans des tonneaux, sont les seuls survivants. Après un dernier hommage à leurs infortunés compagnons, Ahonque, qui est dans son élément (cinquante ans auparavant) a tôt fait de trouver un porc-

leur faim. L'Espérance qui va rejoindre La Marie, passant tout bonnement par là, les prend à son bord. Pierre est à même de la guider puisqu'il a déjà fait la route. A Tadoussac, Ahonque sert d'interprète. Les Montagnais ont chassé les Iroquoiens. Pierre est affecté à la baleinière de Detcheverry. Ahonque revoit le grand cerf qui l'encourage et lui demande de venir en aide au baleineau. Elle en fait part à Pierre qui lui sauve la vie. Les glaces vont bientôt prendre. Les Basques s'en vont, laissant derrière deux jeunes qui entreprennent une vie nouvelle. -- L'auteur poursuit avec ses personnages qui traversent les âges sans vieillir. Il amplifie le merveilleux et multiplie les heureux hasards: le récit sombre dans l'invraisemblance. Les faits historiques se limitent à quelques informations sur la venue des Basques et sur les morutiers bretons. [SDM]

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